Nous signalons ces textes d’Ukrainiennes et Ukrainiens à propos de la guerre actuelle dans leur pays publiés sur le site littéraire https://remue.net/paroles-d-ukraine.
Textes publiés sur remue.net
Nous signalons ces textes d’Ukrainiennes et Ukrainiens à propos de la guerre actuelle dans leur pays publiés sur le site littéraire https://remue.net/paroles-d-ukraine.
SRS – Prof des écoles dans le sud lyonnais
« Il ne travaille pas. Pourtant, il a tout ce qu’il veut ! Moi, j’en avais pas tant à son âge... ». Phrase mille fois entendue lors d’entretiens avec les parents de mes élèves de primaire. La mise en lien de la volonté d’apprendre et la possession d’objets est presque toujours évoquée lors de ces discussions. Dans tous les milieux sociaux. Il semblerait que le bonheur de posséder devrait suffire aux enfants pour leur donner envie d’apprendre et donc de grandir.
Dès que l’enfant est en âge de toucher précisément avec un doigt, beaucoup auront leur tablette tactile avec des jeux « éducatifs » plein le disque dur. Ce sera ensuite les menus McDo avec objets cadeaux, puis l’ordi avec internet, puis les jeux sur consoles, puis le téléphone portable avec la 4G, puis le deux roues, puis la voiture... Et tout cela étant obsolète au bout d’un an, c’est le « mythe de Sisyphe » de la possession.
Nombre de parents achètent, leurs enfants possèdent et c’est bien souvent le seul lien qu’ils ont. L’objet devient un substitut parental déculpabilisant en comblant l’absence, la désaffection, le désinvestissement. Ainsi, matériellement l’enfant ne manque de rien mais est-ce bien le primordial ?...
Et quand ce n’est pas le cas, soit les parents résistent, refusent, (...)
Jack Alanda
« Si nous ne dormons pas c’est pour guetter l’aurore Qui prouvera qu’enfin nous vivons au présent. »
(Robert Desnos, Demain)
On ne va pas se mentir, on aime l’atmosphère qui règne cette nuit sur la place de la Comédie, d’ordinaire si insupportablement gentrifiée. Une ambiance assez éloignée de celle des grands soirs, mais d’une beauté inattendue.
Heureux écosystème que cette foule diverse, à l’acné ravageur ou aux cheveux blancs ! Chacun semble ici trouver sa place, et l’on se situe bien au-delà du noyau des militants de toujours. Au sol, de nombreuses commissions disposées en cercles, des gens concentrés, parfois même studieux, stylo dans le bec et calepin sur les genoux, forts d’initiatives aussi nombreuses que prometteuses. Les temps de paroles sont définis, les interventions brèves et efficaces. Il faut dire que l’organisation a de quoi faire pâlir n’importe quel directeur des ressources humaines, avec ou sans chemise. Et le tout sans aucune hiérarchie ! Puis ici, on ne se voile pas la face : l’ennemi est désigné par son nom, le capital, et les régimes occidentaux appelés « démocraties capitalistes » – à ce stade de mépris de la volonté populaire, il convient d’user de précautions langagières quant à l’emploi du mot démocratie, et les (...)
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